Du prieuré au golf

Article 774 - le prieuré de Saint Marc arpent perche de terre en maison, cour et jardin et clos contient 4 arpents 71 perches. Article 775 - Le prieuré de Saint Marc arpent perche de terre en maison, batiments, ferme, cour, marre, jardin et clos appellée des Paticiers contient un arpent 75 perches article 43 du terrier de Saint Marc et Chabot — © Terrier de 1765, AC Jouy, plan 46

L’histoire du hameau de Saint Marc est étroitement liée à celle de Viltain. Il y eut comme pour Viltain un grand et un petit Saint Mars, et deux familles seigneuriales de Viltain et de Saint Mars, finalement disparues des lieux, remplacées à Saint Marc par les Chabot. Propriété laïque et ecclésiastique (prieuré bénédictin dépendant de l’abbaye de Chaumes en Brie) se concurrençaient. Les seigneurs de Jouy  entreprirent de s’approprier le domaine : les Escoubleau durent transiger avec les Célestins pour Viltain, et les D’Aquin reculer devant le prieur de Saint Marc, qui y était en 1765 propriétaire de la maison priorale, de la ferme et clos des Paticiers et terres dépendantes, et le resta jusqu’aux ventes révolutionnaires.

En 1870 les Mallet déjà propriétaires du château des Côtes (Les Loges) et du Grand château de Jouy étendirent leur parc jusqu’au « manoir » de Saint Marc. En 1998, une partie du parc vendue fut transformée en golf. Le département des Yvelines a sauvé le vallon des côtes Montbron en en faisant en 2011 un espace vert protégé ouvert au public. Le manoir de Saint Marc et son parc a été vendu en 2016 à un marchand de biens ; quelques constructions individuelles mises à part, le parc a été acquis par le Département pour agrandir le site naturel protégé des Côtes de Montbron. 

Carte de Vivyer 1675 — © Musée des Invalides, détail

Le golf de Saint Marc est installé derrière le corps de ferme du Grand Viltain. Il englobe le fond de vallée du ru de Saint Marc. Il a été conçu par les architectes Fromanger et Adam, architectes de plusieurs grands parcours en France ; il comporte un parcours de 18 trous et une zone d’entraînement.

Voir le cahier n°23