Les Chapelles et le Temple

La chapelle Saint-Pierre

La chapelle Saint-Pierre des Metz a été construite en 1967 à l’instigation du Père Cointepas, curé de Jouy, par l’architecte JG Paquet ; les ouvertures asymétriques s’inspirent de la chapelle de Ronchamp que Le Corbusier avait construite en Bourgogne. A sa retraite de la cure de Jouy, le Père Cointepas devenu chapelain, s’installe tout près. La chapelle a été désacralisée début 2000 et achetée par la commune qui l’utilise comme atelier.

La chapelle Saint-Louis

La commune de Saclay est scindée en deux, entre le bourg et le Val d’Albian dont la partie basse dépend de Jouy-en-Josas. Un terrain est cédé en 1956 à la paroisse pour ériger une chapelle en préfabriqué destinée aux paroissiens du Val d’Albian. Elle sert une quinzaine d’années.

A la fin des années 1960, la population augmentant communauté entreprend la construction d’un édifice en dur, il est béni en 1970 ; la paroisse de Jouy-en-Josas prend en charge dette et frais d’entretien. La kermesse annuelle permet, en partie, de faire face aux charges financières. L’édifice à l’abandon dans les années 1990 a été réhabilité en 2009-2010.

Entrée principale de la chapelle rénovée — © monsaclay.fr

Le temple

Oberkampf était allemand, protestant luthérien ; il fit venir des compagnons imprimeurs étrangers, ainsi que ses neveux, également protestants ; il épousa successivement deux françaises protestantes. Mais sa pratique religieuse demeura privée, et ses mariages religieux eurent lieu à Paris. Certains de ses ouvriers protestants abjurèrent pour se marier à Jouy. On dénombrait 56 protestants à Jouy en 1820 ; un seul ne travaillait pas à la manufacture.

Ce n’est qu’en octobre1859 qu’une chapelle protestante fut à établie à Jouy, chez la baronne Bartholdi, dans sa propriété du Petit bois ; puis grâce aux contributions des riches familles parisiennes protestantes qui fréquentaient les villégiatures de Jouy le temple actuel fut édifié sur un terrain appartenant à la famille Mallet-Bartholdi ; il fut inauguré le 11 juin 1865.

Le temple accueillit d’abord des prédicateurs venus de Paris, puis fut confié à l’église de Versailles, puis au ministère du pasteur de Viroflay. La communauté protestante de Jouy est toujours jumelée avec celle de Viroflay.

Depuis 2005, un appartement pour le pasteur et une salle de réunion ont été construits dans le jardin du temple.

Chapelles disparues

Les seigneurs de Jouy avaient dans l’église une chapelle seigneuriale, qui abritait leur tombeau familial, ils y étaient ensevelis dans la cave Notre Dame.

gravure du tombeau — © dessin de la collection Gaignièrs BnF

Ils avaient un chapelain à leur service : la sépulture du prêtre chapelain de Mme de Sourdis, habitué en l’église de Jouy est mentionnée dans les registres paroissiaux en 1617. Une chapelle domestique existait dans leur château, décrite dans les inventaires à partir de 1719. 

photo Inventaire

Il y avait aussi en 1731 une chapelle domestique dans la maison bourgeoise du Montcel, et une à la Cour Roland. 

En 1853 le curé de Jouy bénit celle du château de Vilvert. Le château de Montebello, construit au début XXe, avait une chapelle privée, qui fut transformée une soixantaine d’années plus tard en habitation.

(Le Petit) Viltain et Saint Marc furent siège de prieurés, l’un de religieux célestins, l’autre bénédictin. Saint Marc n’était qu’une propriété ecclésiastique dont la chapelle, reconstruite en 1616, n’assurait pas de service religieux. La chapelle de Viltain par contre abritait la statue de la Diège, objet de pèlerinages fréquentés depuis le XVe siècle. En 1765 elle était en ruine, en 1782 la Diège fut transférée dans l’église de Jouy. Le bail de la ferme de Viltain par M de Beuvron à Henri Coquillard du 29 juillet 1783  excluait la chapelle attenante au grand jardin.