Commerces et métiers
Avant le début XIXe siècle on ne repère qu’incidemment mention des métiers et statuts.
La première liste nominative de recensement de population remonte pour Jouy à 1817, elle indique les professions.
Les registres paroissiaux mentionnent parfois les professions ; on y relève ainsi en 1625 la sépulture de Charles Aubert 17 ans, apprenti chez le bourrelier François Guérard, dont la maison a été renversée lors d’une crue au pont de pierre. L’instituteur est quelquefois témoin dans ces actes.
On trouve dans les actes notariés anciens des contrats d’apprentissage, de cordonnier, boulanger etc, et plus original, celui d’un apprenti chez Etienne Lecomte, orfèvre, en 1744 : la présence de cet artisan expliquerait-elle le nom ancien de la rue du Montcel, appelée rue des orfèvres jusqu’en 1841?
Le terrier de Jouy de 1765 n’indique pas les métiers des propriétaires, mais on peut supposer que les maisons recensées en centre ville où pendent des enseignes sont des commerces : le Cheval blanc, la Bergerie, l’Ecu sont des hostelleries, qu’en est-il de l’image Saint Martin et la Balance ? la maison du Four est sans doute celle du boulanger. L’auberge de l’hôtel-Dieu est située au Petit Robinson et l’hostellerie du Courbon proche de la poterne du château. Le fournil du boulanger, mentionné derrière l’église en 1773, est démoli en 1868 (pour élargir la ruelle allant vers la rue Pétineau).
Dans la liste du recensement de population de 1817 on retrouve deux aubergistes, une marchande de vin et un traiteur, et les métiers de la manufacture : dessinateur, graveur, imprimeur, chimiste, mécanicien, emballeur ; le secteur d’activité des journaliers et journalières n’est pas précisé, mais les ouvrières et les commis travaillent très probablement à la manufacture.
Dans la catégorie services : 2 instituteurs, 1 sage femme, 1 officier de santé ; 2 femmes et 1 homme de confiance, des domestiques, femmes de chambre, cuisinières, 2 bonnes d’enfants, des jardiniers, garçons de cour, piqueurs, gardes particuliers, gardes moulin travaillent pour les notables.
Les artisans et marchands sont : 1 armurier, 1 perruquier et 1 perruquière, 3 tailleurs,11couturières (la manufacture en employait 20 en 1804), 2 cordonniers, 1 sabotier,1 berger et une bergère,2 forgerons, 1 maréchal,1 charron, 2 boulangers et leurs 4 garçons boulangers, 1 boucher et son garçon, 3 meuniers, 2 épiciers, 1 épicier mercier, 1 mercier, 1 marchand fruitier, 1 marchand grainetier, 1 marchande mercière, 1 marchande de modes, 2 tonneliers, 2 matelassiers, 2 charretiers, plusieurs maçons. 2 blanchisseuses seulement mais il est probable que des femmes mariées recensées comme épouse de… exercent cette activité.
On retrouve les mêmes métiers en 1846, plus, rue Oberkampf, un coiffeur et un billardier.
Jusqu’à la seconde moitié du XXe siècle,les commerces sont nombreux, en particulier les marchands de vin. Trois boucheries dans la rue Oberkampf, dont une chevaline.
aller voir aux ADY la vente de fond de boutique de quoi?par Etienne Lécorné à Etienne Gérard Lécorné, 3E15 12 janvier 1765
Lecomte est un patronyme courant ; noter cependant que dans l’almanach dauphin de 1776 (répertoire des commerçants (parisiens?) on trouve un Lecomte quai des orfèvres à Paris
voir si les PV d’assemblée en ADY sérieB donnent les professions?