Châteaux et Domaines

IXe-XVIIIe siècle des seigneurs à Jouy en leurs châteaux

détail d’un plan de Vivyer 1675 — © Musée des invalides

Le premier domaine connu à Jouy appartenait au IXe siècle à l’abbaye parisienne de Saint Germain des Prés. Au XIIIe siècle elle en conservait une partie, mais le pouvoir seigneurial était désormais éclaté, seigneurs ecclésiastiques et laïques coexistaient concurremment sur le territoire de Jouy. Ainsi une procédure opposa en 1319 l'abbaye et le roi au sujet d'un bien au Montcel ; fin XVe siècle l'abbaye transigea avec les Célestins de Paris sur leurs droits respectifs ; suite à l'érection de la seigneurie de Jouy en comté en 1654 les Célestins se firent dédommager de leurs droits par les Escoubleau ; le hameau de Saint-Marc fut longtemps contesté entre le prieur du lieu et des familles féodales ; au XVIIIe siècle, le roi échangeait des biens avec les Célestins et le comte de Jouy.

Il y eut donc plusieurs hôtels seigneuriaux sur le territoire de Jouy : le Montcel qui relevait à l’origine de Saint Germain des Présfut incorporé à la seigneurie des Escoubleau au XVIe siècle ; le grand hôtel de Saint Mars et le chastel de Viltain mentionnés en 1448 et 1488 ont disparu ; LaCour Roland, Les Metz, Montéclin figurent sur une carte de 1675.

Quand les Escoubleau eurent étoffé leur seigneurie de Jouy, devenue comté, leur « grand château » prit le pas sur tous ces petits fiefs et manoirs.

Les châteaux du XIXe siècle

Les « châteaux » bourgeois se multiplièrent au XIXe siècle : Vilvert, Montebello, L’Eglantine, le Petit Bois, Les Côtes, le Bois du Rocher. La famille Mallet, apparentée à Oberkampf, et ses alliées étaient maîtresses de la plus grande partie des domaines de la vallée. Après leur retrait certains d’entre eux ont été occupés par des établissement de recherche ou d’enseignement supérieur.