La Boulie
La Boulie est mentionnée dans un acte de 1360.
Le fief appartint longtemps aux religieux Célestins de Porchefontaine, qui l’échangèrent en 1747 avec le roi qui agrandissait son parc. Il l’échangea en 1764 avec le seigneur de Jouy, Beuvron.
En 1765 La Boulie était un hameau de quatre maisons, tout proche de l’enceinte du parc et de sa porte de La Boulie. De l’autre côté du mur, sur Buc subsistaient quelques bâtiments : le château de L’Etoile qui avait été attribué à un bâtard légitimé de Louis XIV avait été rasé par ordre royal en 1741.
Ce territoire a été tranché en 1883 pour le passage du chemin de fer ; il faut l’imaginer auparavant comme une grande plaine agricole : à partir de 1781 Pierre Verdier, notable versaillais acheta le hameau et une grande partie, des terres pour en faire une grande ferme. La Révolution avait freiné ses ambitions quand il mourut en 1799 ; le domaine fut vendu en 1801 à Carruel de Saint Martin qui se constituait un domaine au nord de Jouy.
Un agriculteur Charles Brad acquit en 1890 le domaine agrandi ; cette famille le revendit à la société du Golf de Paris créée en 1901 à cet effet par Pierre Deschamps ; le parcours initial fut dessiné par Willie Park junior. Un club house de style anglo-normand fut édifié en 1904 ; il fut aménagé en hôpital militaire pendant la guerre de 1914-1918. En 1939-1945 les Allemands y installèrent une école de chars, puis les 60 ha du domaine furent occupés par les jardins ouvriers de la Société d’horticulture de la vallée de la Bièvre.
En 1951 la banque Mallet, actionnaire majoritaire, vendit ses parts de la société. Le Racing club de France les racheta, et la remise en état une fois réalisée par le paysagiste Jacques Roussel le nouveau parcours fut inauguré en 1952. Un second parcours créé en 1968 sur le bois des Gonards étendit à 45 trous et 106 ha ce golf d’envergure internationale.